Un nouveau départ.

Bienvenue voyageur !

Prenez vos aises. Vous êtes ici sur mon nouveau site qui parlera essentiellement de bande dessinée et de jeu vidéo !

Je suis Janosch Stober, auteur de BD de 27 ans (au moment où j’écris ces lignes), et je viens de finir ma première BD qui va sortir le 28 mars : Kill the Hero !

Il s’agit de l’histoire d’une princesse qui ne s’est PAS fait sauver par le Héros ! Furieuse, elle décide de s’allier avec le Dragon qui la retenait prisonnière et d’aller tuer le Héros !

Il s’agit d’une BD de 256 pages, format 13 x 18cm, muette, tout public, toute en couleurs et éditée par les Éditions Lapin !
Déjà disponible en précommande sur des sites comme Amazon ou Fnac.

L’histoire de Kill the Hero


Kill the Hero est né fin 2012 !

À l’époque j’étais en dernière année d’études de Bande Dessinée à l’école de l’Iconograf de Strasbourg.
Durant cette année nous avions 3 projets de bande dessinée à créer : un projet d’adaptation de nouvelle, un projet pour un magazine et un projet de bande dessinée classique.

Le projet de magazine consistait à créer une page de bande dessinée par semaine (en plus de tous les cours et devoirs) jusqu’à la fin de l’année scolaire, ceci dans le but d’être possiblement publié dans un magazine de bande dessinée.

Je me rappelle de la naissance du projet : notre directeur nous a dit « je vous laisse 15 min pour trouver une idée de scénario » dans l’objectif de nous forcer à faire simple et concis !
Je suis allé aux toilettes, j’ai cherché les clichés du domaine qui me plaisait le plus à l’époque (le jeu vidéo) et je les ai retournés. Et en sortant des toilettes l’idée était née !

J’ai pris un des plus gros clichés de jeux vidéos qui existe : celui de la princesse qui se fait sauver par le héros, et je l’ai retourné comme j’aime bien le faire.

Et oui, à l’époque la Princesse s’appelait Cherry, en référence à une des princesses les plus connues du jeu vidéo : Peach.

Et voici la toute première version de Kill the Hero !
À l’époque je dessinais encore super bien !
Mais ça n’a visiblement pas suffi à mon prof qui m’a dit de recommencer….

Et voilà la 2ème version, créée juste après, avec un peu plus d’efforts.
Ça ressemble déjà bien plus à la version actuelle !
J’avais même fait une ébauche de couverture/teaser !

Le design de la Princesse est inspiré de Peach et de Zelda.
Si la BD est muette c’est uniquement dû au fait que l’histoire était assez simple pour pouvoir être racontée sans texte !
Elle partage des similitudes avec Game Over, de Midam et Adam, notamment le fait que la vue soit quasiment toujours de côté (comme dans la plupart des jeux vidéos 2D), mais vous verrez qu’il y a bien assez de différences à part ça.

Après mes études finies avec succès en juin 2013 et 24 pages de Kill the Hero dans les poches je décidai d’envoyer mon projet à quelques éditeurs.

Pour faire court, quelqu’un qui veut publier une bande dessinée de façon « classique » doit proposer un dossier qui résume sa bande dessinée (souvent quelques pages avec un synopsis) à un éditeur, souvent par mail.

Stressé, tendu et peu sûr de moi j’ai donc envoyé un mail à une quinzaine d’éditeurs qui m’intéressaient…. Que des réponses négatives ! (Quand il y eu des réponses.)

À l’époque j’étais un peu perdu après la fin des études (l’indépendance, la liberté, tout ça) et je m’étais lancé dans d’autres projets un peu hasardeux (notamment la création d’un jeu vidéo avec des amis).
Mais 2 ans plus tard, avec un meilleur niveau et plus d’expérience, j’étais déterminé à tout recommencer !

J’ai alors fait d’une traite les 60 premières pages de la nouvelle version (la version actuelle) de Kill the Hero.
J’ai trouvé des listes de touuuuuuuuus les éditeurs de France (plus de 300 je crois), j’en ai sorti tous ceux qui pouvaient être pertinents (environ 40) et je leur ai tous envoyé un dossier contenant les 28 premières pages et une description.

Sur tous ces éditeurs une bonne moitié ne m’a pas répondu et le reste m’a répondu par la négative SAUF les Éditions Lapins qui ont bien voulu de mon projet !
Est-ce un signe que ce soit précisément les éditions LAPIN qui aient voulu de moi ? Sachant que ça fait des années que je suis persuadé que les lapins sont des êtres démoniaques qui veulent notre mort !

Une telle ironie ne pouvait être ignorée !

La suite est plutôt simple : en avril 2017 j’ai commencé par faire le story-board de toute la BD (à la base je pensais qu’elle allait faire une centaine de pages… le story-board en faisait 245) en quelques jours, fin juin 2017 j’avais 160 pages en version crayonnée quand j’ai travaillé pendant 6 mois dans une usine (boulot alimentaire classique quand on a pas d’argent), ce qui a grandement ralenti la BD et m’a convaincu de ne plus jamais travailler dans une usine !

2 pages de story-boards parmi tant d’autres


Janvier 2018 : j’en avais fini avec mon job, on a signé le contrat après une éternité de « négociations » et je pouvais me remettre entièrement à la création de ma BD. J’ai donc pris un atelier à Strasbourg (l’atelier Le Faubourg, rempli de gens formidables, dont un ancien prof de l’Iconograf) et j’ai fait le reste de la BD d’une traite jusqu’au 30 décembre 2018, le jour où j’ai posé le point final sur la 230ème et dernière page de Kill the Hero.

Suite à ça il ne me restait que 2-3 trucs à fignoler (4ème de couverture, page de remerciements, etc…) et je pouvais me lancer dans la communications de la BD, ce que je suis actuellement en train de faire !

FIN

Comment naît une page de Kill the Hero

Bien le bonjour citoyen !

Aujourd’hui je vais vous raconter comment j’ai réalisé chaque page de Kill the Hero, du début à la fin !

Au tout début naît le concept, basé sur le scénario. Personnellement je n’écris pas un scénario trop précis, case par case, page par page. Je préfère avoir juste les scènes dans leur globalité quand je me lance directement sur le story-board. Rappelez-vous :

Exemple de story-board des pages 144 et 145 (oh, spoiler !)

Une planche, telle que je la fais, est réalisée en 3 étapes : le crayonné, l’encrage et la couleur.
Il faut savoir que toutes les planches de Kill the Hero ont été dessinées sur des carnets de la marque XL (oui, c’est de la pub !) au format A3.

On voit qu’il a vécu !



J’aime ces carnets car j’aime le grain (texture légèrement sablonneuse et pas trop lisse) et la couleur du papier (légèrement jaunâtre). J’ai déjà essayé des papiers de bien meilleure qualité mais c’est ça qui me convient le mieux.




En premier lieu je trace les contours de cases puis je dessine à l’intérieur au crayon :

C’est un montage, les crayonnés sont effacés depuis longtemps.

Point matériel : j’utilise la très grande majorité du temps les crayons Lyra Art Design 2B (2B étant la dureté du crayon), mes crayons préférés de tous les temps !
Je les taille au cutter et non au taille-crayon.
Et de temps en temps, quand je veux dessiner des grandes cases ou avoir un rendu plus « grossier » j’utilise des mines de plomb (ici des Cretacolor Monolith, même si j’aime d’autres marques comme les Koh-I-Noor Progresso, 2B et 4B si je veux vraiment un rendu plus « gras ») que je taille au taille-crayon cette fois, même si ça abîme les lames super vite je trouve !

Je précise que le matériel que j’utilise est une préférence personnelle qui m’est venu à force d’expérimenter. Ça ne veut pas du tout dire que c’est le meilleur matériel en général ou celui qui vous est le plus adapté.
En précisant aussi que ce n’est pas tant le matériel mais surtout ce qu’on en fait qui compte.

L’encrage ensuite !

Ici le crayonné a déjà été gommé et on peut voir certaines annotations sur les côtés.
Il s’agit bien de la planche originale cette fois.

L’encrage chez moi consiste à repasser sur le crayonné avec de l’encre afin d’avoir des traits nets et définitifs.

Point matériel : j’utilise pour ça des stylos-plumes. Le Pentel Tradio M pour les traits assez fins et le Lamy Safari B pour les traits plus gros. J’y ai mis des cartouches rechargeables remplis par de l’encre Pelican Edelstein Onyx.
J’aurai auparavant repassé les traits des cases des stylos-feutres Faber Castell Broadpen 1554 ou Pitt Artist Pen M (ils ont un nom différent mais à part ça j’ai l’impression que ce sont strictement les mêmes) et une règle.

L’encre que j’utilise. Elle part malheureusement à l’eau alors il faut faire attention de pas trop passer la main sur l’encrage.

Je gomme ensuite le crayonné avec des gommes mie de pain qui ont la particularité de ne pas laisser de copeaux et peuvent changer de forme (comme la pâte à modeler) mais elles se salissent très vite.
Point matériel : j’essaye d’en trouver les plus dures possible mais c’est difficile à trouver. Celles qui me plaisent sont les Faber Castell et les Koh-I-Noor.
J’ai trouvé une fois une Faber Castell parfaite, super dure, mais ça devait être un « défaut » car j’en ai racheté plein depuis et elles sont toutes beaucoup plus molles.

Une gomme mie de pain légèrement utilisée.

Je passe sur mon ordinateur et je scanne avec mon imprimante-scanner :

Regardez-moi cette bête !
C’est une Epson WF-7515.

Puis j’utilise le logiciel Photoshop pour passer l’image en noir et blanc purs (afin de mieux travailler dessus)…

… et enfin je colorise la planche !

Toujours sur Photoshop, avec l’outil crayon (sur un autre calque), je ferme les formes avec de la couleur…

… pour ensuite, avec l’outil pot de peinture, remplir la forme avec cette même couleur.

Je fais d’abord ça pour toutes les couleurs…

… et enfin je colorise les traits qui doivent l’être, je fais les quelques corrections que mon éditeur ou moi-même voient à faire et…
FINI !

J’envoie ça à mon éditrice et je sauvegarde une autre version plus légère pour des sites comme celui-ci ou pour l’envoyer ou la montrer plus facilement.

Et voilà comment je créé mes planches !
Comme vous avez pu le constater ça prend beaucoup de temps et d’étapes, et pourtant ça m’arrivait de faire jusqu’à 5 crayonnés, encrages ou colorisations en une journée quand j’étais en forme ! (La moyenne étant plutôt de 2 ou 3.)

Hall of fame

Pendant ses pérégrinations la Princesse tombe sur une galerie secrète et y découvre des tableaux mystérieux….

Si Kill the Hero vous a plu et que vous cherchez à aller plus loin, sachez que ma BD a été inspirée par de nombreux jeux vidéos très chers à mon cœur, que je vous conseille tous et que voici :

Ratchet & Clank 2
Versions (consoles) : originale (PS2), remake HD (PS3 et PSVita).
Version conseillée : HD sur PS3.
L’influence sur Kill the Hero : l’humour décalé et l’action !

Ratchet et Clank 2 est mon jeu vidéo préféré de tous les temps ! C’est le seul jeu que je pourrais jouer toute ma vie et je refais par plaisir une partie au minimum une fois par an ! Je suis allé tellement loin dans l’exploration de ce jeu que j’en fais même du speedrun et que j’ai récolté des centaines de millions de boulons à travers mes parties (ce qui représente des centaines d’heures sur ce jeu).

Je ne sais pas ce qui fait que ce jeu précisément est mon préféré mais j’y aime absolument tout : le second degré, l’humour absurde, les musiques, les personnages, etc…. Le gameplay est ni trop orienté action (comme Ratchet et Clank 3) ni trop orienté plate-forme (comme Ratchet et Clank 1), agréable, dynamique, varié et laissant plein de libertés (les phases en vaisseau sont les meilleures de la série à mes yeux) tout en rajoutant un système d’évolution efficace et pas exagéré comme dans les épisodes suivants, ainsi que des petits secrets pour ceux qui aiment aller plus loin. Le scénario est plutôt simple mais suffisamment intelligent, jouant avec des clichés et les retournant (tout ce que j’aime en somme) mais qui n’a pas la portée critique et l’évolution des personnages du premier épisode (et ça c’est dommage).

Ce jeu, contrairement au premier Ratchet & Clank, a été créé très rapidement (un an à peine !), ce qui lui vaut d’être plus « brut » que le premier, ce qui lui permet aussi d’aller à l’essentiel !
Enfin bref, je pourrais parler des heures de ce jeu mais le mieux c’est de le tester !
Et je précise que le premier Ratchet & Clank est lui aussi un jeu incroyable !

Kirby Super Star Ultra
Versions : Kirby Super Star (SNES, Wii, Wii U), Kirby Super Star Ultra (DS), Kirby Dream Collection (Wii).
Version conseillée : Kirby Super Star Ultra (DS).
L’influence sur Kill the Hero : le design mignon et coloré, et la naïveté innocente de l’univers et des personnages !

Cette fois il s’agit d’un jeu tout mimi, tout mignon ❤
Mais ne vous y trompez pas ! La petite boule rose qu’est Kirby vit des aventures d’action, de transformations et de combats épiques avec des ennemis redoutables, comme une chauve-souris arc-en-ciel ! Wow !

Ça fait du bien pour une fois d’avoir ici un jeu simple et facile (mais non dépourvu de profondeur, attention). Ce jeu s’apprécie surtout pour le côté spontané et joyeux (tout est mignon, même les ennemis qui meurent !), notamment le personnage qui se comporte vraiment comme un enfant, agissant au gré de ses envies, comme un sourire invincible au creux des horreurs que la négativité de la vie cherche à nous faire ressentir mais non, Kirby est juste une boule. Oui, je vois tout ça dans ce jeu ! C’est comme un appel aux adultes qui pensent qu’être mature c’est être ennuyant. L’univers de Sakurai (le créateur de Kirby) cherche à tout prix à vous redonner un sourire sincère, joyeux et innocent, ce que je partage totalement !

Malheureusement au fil de l’aventure, Kirby a été incompris et s’est progressivement transformé en héros de jeux d’action mais je conseille malgré tout Kirby Adventure Wii, qui se trouve à la frontière entre le Kirby « mignon » d’avant et le Kirby « action » d’aujourd’hui.

Kingdom Hearts II
Versions : originale (PS2), Final Mix + (PS2 uniquement au Japon), 2.5 HD Remix (PS3, PS4), 1.5 + 2.5 HD Remix (PS4)
Versions conseillées : les remix HD (PS3 ou PS4).
L’influence sur Kill the Hero : le gameplay !

Globalement la série Kingdom Hearts m’a énormément déçu, et une des raisons à cela est que les premiers jeux de la série sont excellents ! Et au niveau du gameplay (et du gameplay uniquement) Kingdom Hearts 2 est le meilleur, et de très très loin ! C’est un jeu qui est incroyablement plaisant à jouer, mais je préfère vous prévenir : si la mise en scène est cool le scénario est franchement mauvais. Je vous conseille d’y jouer en coupant toutes les cinématiques. Mais, étant fan du style « animé japonais un peu dark gothique », mélangé à la magie de Disney, je dois avouer que graphiquement ce jeu me plaît énormément aussi. Et les musiques sont géniales. Soit dit en passant, ce jeu a le mérite de contenir à la fois un de mes personnages préférés (Riku) et un de mes personnages les plus détestés (Roxas) tous jeux vidéos confondus.

Final Fantasy IX
Versions : originale (PS1, PS3, PSP), remake HD (Android, IOS, PS4, Xbox One, Switch, PC)
Version conseillée : originale (PS1, PS3 ou PSP).
L’influence sur Kill the Hero : l’aventure !

Final Fantasy IX est un jeu enchanteur, à l’univers bouffi de bonnes idées et aux personnages attachants ! Je pense que quiconque a joué à un des dix premiers Final Fantasy y a découvert un univers fabuleux, varié, non manichéen et qui donne envie de rêver !
Je ne suis pas objectif (comme pour aucun de ces jeux), surtout qu’il s’agit là de mon premier Final Fantasy, j’ai tout particulièrement apprécié la magie dans ce jeu (au sens propre comme au figuré).
Le côté théâtral et spectaculaire nous fait bien comprendre qu’il ne faut pas voir ce jeu avec un côté froid et pratique mais comme un conte ou une poésie, avec son lot d’abstractions et d’interprétations.
Je pense que c’est un jeu qui favorise énormément l’imagination et je très content d’avoir découvert le monde des RPGs avec ce jeu !

A Hat in Time
Version : A Hat in Time (PC, Mac, PS4, Xbox One, Switch).
L’influence sur Kill the Hero : l’univers enchanteur !

Je ne sais pas pourquoi mais on ne fait quasiment plus de jeux de plate-forme de nos jours. Pourtant les fans des jeux de plate-forme d’il y a 15 ans sont toujours là et aiment toujours ce genre. Encore, les jeux de plate-forme en 2D indépendants restent assez présents mais si vous êtes en mal de jeux de plate-forme 3D (type Mario 64, Spyro, Jak & Daxter,…) voilà un petit bijou nommé A Hat in Time !

C’est l’histoire d’une enfant extra-terrestre qui a perdu ce qui faisait office de carburant pour son vaisseau : le temps lui-même ! Et qui va devoir récupérer les « morceaux de temps » sur la planète d’à côté, peuplée de lieux et de personnages plus ou moins sympas et plus ou moins (surtout moins) pacifiques !
C’est un jeu très joyeux et coloré en apparence mais…

… Je ne sais pas pourquoi mais ce jeu a un petit côté… mélancolique ?
Ceux qui y auront joué comprendront peut-être mais quand on découvre pour la première fois les « Time Rifts » avec leurs musiques un peu abstraites et tristes (?) et quand on passe un peu trop de temps dans la Subcon Forest (Vanessa, je te regarde) et à réfléchir sur la moralité du jeu et des personnages, on se demande si le jeu ne cache pas quelque chose…. Certaines choses sont clairement explicités, comme à la fin du deuxième monde, mais certaines restent floues…. Et ne me dites pas que vous n’aviez pas constamment un sentiment de gêne en mode « il y a quelque chose qui cloche » quand vous parcouriez l’Alpine Skyline après vous être pris l’horreur de la Subcon Forest dans le visage !
Il n’empêche que j’adorerais habiter dans l’Alpine Skyline, à travailler dans le moulin et à m’amuser avec les nomades et les énormes chèvres ! C’est une petite rêverie perso 😛

Rayman
Versions : originale (PC, PS1, PSP, PS3, 3DS, PSVita, DS, IOS, Android, Gameboy, GBA, Jaguar, Saturn)
Versions conseillées : je ne connais que la version PS1, je ne sais pas s’il y a des différences entre les versions.
L’influence sur Kill the Hero : l’univers et la simplicité.

Le tout premier Rayman… haaa…. *repense au passé avec nostalgie*
Je n’ai pas grand chose à dire sur ce jeu. C’est un jeu simple mais riche, joyeux mais pas si facile, muet mais pas inexpressif, bien au contraire !

Je conseille aussi Rayman 2, Rayman Origins et Rayman Legends qui sont d’excellents jeux qui m’ont tout autant marqués (Rayman 2 est même le tout premier jeu auquel j’ai joué dans ma vie) mais je ne voulais en choisir qu’un ici.

C’est marrant parce qu’aucun des jeux Rayman ne se ressemble, comme si on changeait d’univers à chaque fois.
Malheureusement la série a subi de plein fouet cette mode de « coolitude rebelle » qu’on a eu au début des années 2000. Sans ça j’aurais adoré Rayman 3, mais il a visiblement fallu y rajouter du vulgaire et du provocateur pour faire vendre…. Dommage. Rayman n’avait pas besoin de ça.

Muramasa The Demon Blade
Versions : originale (Wii), Rebirth (PSVita)
Version conseillée : je ne connais pas la version Vita donc aucune idée !
L’influence sur Kill the Hero : l’action et les tableaux.

Super jeu que voilà ! Et quelle surprise d’avoir ça sur la Wii !
Muramasa est beat’em all en 2D magnifique et qui fourmille de détails !
On sent bien la culture japonaise de l’ère des samurais, mais avec du fantastique, des créatures mythologiques, etc…. Chaque zone du jeu est digne d’un tableau et les musiques poussent encore plus loin cet aspect bien samurai/japonais !

Ce jeu est même typiquement japonais jusque dans ses rares défauts ! En effet le scénario est assez flou et se veut un peu (inutilement) complexe (hum hum… Kingdom Hearts…, … Final Fantasy Type-0, hum hum…) même si on a ça en occident aussi (Braid… *tousse*, The Binding of Isaac *tousse*…). Et puis le jeu est un peu sexiste. Je sais que le Japon a un gros problème de sexisme banalisé et que ça peut sembler être un tout petit détail mais je trouve ça vraiment dommage qu’on ait besoin de justifier la force du personnage féminin (Momohime) par le fait qu’elle soit possédée par un samuraï (qui lui, est bien un homme). J’aurais aimé voir une Momohime qui soit réellement et naturellement aussi badass !

Mais ça ne gâche pas le plaisir de jeu ! Ce jeu reste absolument incroyable !
Et si on devait lui donner un adjectif, ce serait « artistique », sans aucun doute !

Undertale
Versions : (PC, PS4, Switch, PSVita)
Version conseillée : peu importe ! Jouez à ce jeu TOUT DE SUITE !
L’influence sur Kill the Hero : le non-manichéisme et l’intimité entre les personnages et le lecteur (peut-être ?)

Je pense pouvoir dire sans risque qu’il s’agit d’un des meilleurs jeux vidéos qui soient.

Pourquoi ?
Parce qu’Undertale parle directement au joueur. Et ce n’est pas parce qu’il brise incroyablement bien le quatrième mur ou parce que ces personnages sont bizarrement très réalistes avec leurs défauts et leurs comportements étonnamment justes ! On a tous un ami qui ressemble à un personnage d’Undertale, c’est obligé ! (moi c’est Temmie)
Mais c’est bien parce qu’il s’adapte à la façon de jouer du joueur et qu’il récompense et punit le joueur en fonction de ses actions mais PAS parce qu’il a fait un mauvais ou un bon choix ou pris une mauvaise ou une bonne direction mais simplement parce qu’il a fait un choix et pris une direction !

C’est un jeu qui parle, au sens propre ! Et dit au joueur ce qu’il pense, sans jugement, sans a priori, simplement.

Ce jeu est… intime, et il ne vous laissera pas intact. Certainement pas.

Shantae and the Pirate’s Curse
Versions : originale (PC, PS4, Xbox One, Switch, Wii U, 3DS)
L’influence sur Kill the Hero : la légèreté.


Des boobs !

Je me plaignais de sexisme toute à l’heure, on me dit que ma BD est féministe et j’aime bien me considérer comme tel… mais ça ne m’empêche pas d’apprécier les jolies filles ! (Pourquoi je m’en empêcherais ?)

Alors je ne sais pas si ce jeu est sexiste car il traite bien tous ses personnages, hommes ou femmes, mais il sexualise complètement ces dernières ! À les mettre constamment dans des tenues sexy et leur donner un comportement joyeux et dévergondé. Il faut dire qu’il fait chaud dans le désert 😉

Peu importe ! Ce jeu a quand même un fond, un histoire, et est agréable à jouer ! Il s’agit d’un metroidvania comme on en voit pas mal en ce moment, et c’est absolument pas un problème car c’est mon genre de jeu préféré !
Et puis ce jeu est pétri de références geek à tout va, l’humour est omniprésent et les clichés sont bien utilisés (il y a un poulpe triste dans ce jeu et il est absolument génial !) et puis il y a une fille zombie manipulatrice. Qu’est-ce que vous voulez d’autre ?
Aaah, ça fait du bien un peu de légèreté !

Super Meat Boy
Versions : originale (PC, Mac, PS4, Wii U, Xbox 360, PSVita, Wii)
L’influence sur Kill the Hero : l’humour décalé et la violence colorée.

Ce jeu est trop dur !
Vous incarnez un cube de viande dégoulinante (beurk) qui veut sauver sa copine, une fille constituée entièrement de bandages, enlevée par un méchant fœtus dans un bocal avec un costard (c’est le bocal qui est en costard, pas le fœtus). Parce que oui.

C’est une jeu de plate-formes de type « die and retry », extrêmement difficile mais très agréable à jouer. Les niveaux sont très courts donc mourir dans ce jeu n’est pas très frustrant, d’autant plus que l’on réapparaît presque instantanément et chaque mort dans un niveau nous apprend à progresser.

Contrairement à l’autre grand jeu du même créateur (The Binding of Isaac), ce jeu n’a quasiment rien d’aléatoire et les mécaniques de jeu sont très propres et fidèles. Donc quand on meurt, on sait que c’est de notre faute et ça a quelque chose de rassurant.

Je conseille ce jeu à tous ceux qui veulent un jeu de plate-forme hardcore qui se concentre à fond sur le gameplay !

The Witcher
Versions : originale (PC), Enhanced Edition (PC, Mac)
Version conseillée : Enhanced Edition (PC, Mac)
L’influence sur Kill the Hero : l’univers médiéval fantasy, certains personnages et décors.


Oui ! Vous allez me demander ce que ça fait là et la réponse est oui !

Blague à part, The Witcher, comme tout l’univers du Sorceleur (les jeux arrivant à la suite des romans) est ce que l’on appelle de la « dark fantasy » mais contrairement à énormément d’univers de dark fantasy (Warhammer je te regarde très fort) The Witcher est étonnamment positif. Les morts ne pleuvent pas par milliers (en tout cas pas parmi les personnages que l’on suit) et la majorité du temps les personnages principaux passent leur temps à discuter, travailler ou vagabonder. Et c’est étrangement agréable de voir des personnages parler philosophie autour d’un verre ou sauver des créatures en apparence monstrueuses car celles-ci s’avèrent innocentes !

Là où la plupart des univers de dark fantasy nous présentent la guerre à travers des horreurs que subissent les personnages, ici ceux qu’on suit l’évitent car il ne veulent pas faire parti de conflits politiques ridicules, ce qui est étrangement mature. Et Géralt, le « héros », dont le métier de sorceleur est pourtant de tuer des créatures inhumaines, passe une bonne partie de son temps à combattre ses employeurs plutôt que les créatures qu’il était censé combattre, car parfois les plus grands monstres sont les humains.
Bien sûr tout cela ne concerne pas Jaskier car il est parfait.

Pour finir j’aurais pu mettre d’autres excellents jeux que j’ai adoré comme Golden Sun, Hollow Knight, Final Fantasy X ou Borderlands 2 mais ils ont moins de rapport avec Kill the Hero et m’ont moins influencé pour ça. Je referai peut-être une liste d’autres inspirations pour ma prochaine BD.